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L'automobile... La nuit
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Par artmic le 2 Août 2020 à 10:33
Wim Wenders 1983
Mikko Lagerstedt
Sans titre Cuba Matt Wilson
Julien Mauve
Todd Hido
Patrick Joust
Gregory Crewdson, ambiance surréaliste...
Gregory Crewdson
Gregory Crewdson
Adrien Selbert
Havemeyer Street Oliver Fluck
"Chromes Blue Light Car" Eggleston
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Par artmic le 2 Août 2020 à 10:31
" Londres" Inghe Morath 1953, né en Autriche en 1923, elle a passé la majeure partie de sa vie aux Etats-Unis, elle est décédée à New-York en 2002
Kimberley tell
New Mexico.Haas Albuquerque Route 66, 1969
Julien Coquentin
Justin Bettmann
William Eggleston
William Eggleston
Joel Meyerowitz
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Par artmic le 2 Août 2020 à 10:29
Paris
Oliver Fluck
William Gedney
William Gedney, une série remarquable, j'ai fait ici une sélection très subjective.
City of Pittsburgh. A suburb. Pennsylvania. Eugene Smith 1955
William Gedney
Gale William Gedney (1932-1989), Bill Gedney (comme l'appelaient ses amis) est un artiste remarquable qui n'a pourtant jamais obtenu une large reconnaissance de son vivant. Au cours des dernières années, son travail a acquis une certaine notoriété. Cette recrudescence d'intérêt pour Gedney a coïncidé avec l’importante exposition qui lui fut consacrée au Musée d’Art Moderne de San-Francisco en 2000, ainsi qu’avec la publication d'un livre de ses photographies
Il reste néanmoins complètement ignoré en France. La plupart de son travail n'était connu de son vivant que de ses proches et amis, et de certains de ses collègues photographes.
William Gedney n’a travaillé qu’en noir et blanc... fidèle au format 24 x 36. On peut ranger son travail dans le genre photographique du réalisme social. S’il est incontestablement gay, il est un des meilleurs mémorialistes du combat pour l’identité gay...
Gedney est né en 1932 à Albany, dans l’état de New York. De 1951 à 1955, il fréquente l'Université de Pratt à Brooklyn où il a lui-même été professeur jusqu’à sa mort, tout en demandant régulièrement la suspension de son enseignement pour réaliser ses travaux personnels.
En 1964, il voyage à l'est du Kentucky ... où il rencontre la famille Boyd Couch. Il reste avec la famille et il les photographie durant deux semaines.
Gedney retournera de nouveau les photographier en 1972. Cette série s’inscrit dans la lignée de celles des photographes sociaux de la grande dépression qui parcouraient le pays pour en ramener les images de la détresse de la population américaine à l’administration Roosevelt.
Il est fasciné par la beauté fruste des jeunes hommes occupés perpétuellement à remettre en état de vieilles guimbardes.
En 1966, Gedney reçoit le Guggenheim Fellowship. Ce prix lui permet de travailler sur une série de photographies de scènes de nuit des rues de San Francisco, images éclairées uniquement par l’éclairage urbain. Gedney choisit de photographier les maisons traditionnelles de la ville, dans des rues où l’humain est absent, seulement représenté par son automobile. Ces scènes sont étrangement animée par des ombres et de la publicité...
La grande qualité de Gedney est de s’immerger littéralement dans l’environnement des sujets qu’il couvre. Il semble entrer presque immédiatement en communion avec eux.
En 1968, Gedney a sa première et seule exposition particulière de son vivant.
Son œuvre postérieure est essentiellement axée autour de ses deux longs voyages en Inde à dix ans d'intervalle. Il arrive à Delhi puis se rend à Bénarès, où il réalise l’essentiel de ses photos. Pour son deuxième voyage, il consacre quatre mois à photographier Calcutta.
Assez surprenant par rapport au reste de son œuvre, le photographe, pour lequel la musique a toujours beaucoup compté, a réalisé une grande série sur les compositeurs américains.
Certains de ses clichés évoquent quelque chose de la solitude que l’on voit dans les toiles de Edward Hopper, une influence que reconnaissait le photographe sur ses images urbaines. En 1969, il a commencé une série de photographies à partir de la fenêtre donnant sur la rue de son appartement. Dans ses carnets, Gedney consignait bien d’autres choses que des précisions techniques sur les photographies qu’il avait prises, c’est surtout un véritable journal littéraire avec de fréquentes références à des peintres et à des écrivains.
C’est dès le début des années 50, qu’il commence à écrire des pensées et des observations sur les pages de petits carnets de poche.
Il se rend pour la première fois en Europe en 1974, traversant l’Irlande et l’Angleterre. Il fait aussi deux séjours à Paris durant les étés de 1978 et de 1982. Immédiatement, il perçoit la spécifité du lieu. Il y prend des photos très proches de celles que réalisaient à la même époque Willy Ronis ou Doisneau.Au cours des dix dernières années de sa vie, Gedney a relativement peu photographié, sinon la communauté gay new-yorkaise et en particulier la parade annuelle des gays, en juin...
Gedney apprend qu’il est atteint du sida en 1987 et en est décédé le 23 juin 1989 à Staten Island, New York. Il a confié la garde de son travail à ses amis, le photographe Lee Friedlander et son épouse, Maria.
Ce texte est extrait d'un article du blog "le blog des diagonales du temps". je l'ai trouvé très intéressant et enrichissant et j'ai découvert ici un photographe que je ne connaissais pas.
Merci à l'auteur de cet article
Bernard Plossu
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